Le mois de mars a été relativement volatile en raison des nombreuses échéances de politiques monétaires, mais les marchés actions ont continué de grimper.
Des hausses significatives
Les actions mondiales progressent de 8% depuis le début de l’année avec une surperformance significative des valeurs technologiques, avec la contribution des GAFAM aux Etats-Unis et de leaders technologiques tels que ASML en Europe.
Virages monétaires
Ces dernières semaines, la majorité des Banques centrales ont amorcé un virage vers un assouplissement monétaire, à l’exception du Japon, à contrecourant.
Après des décennies de lutte contre la déflation, le Japon doit maintenant faire face à une inflation tenace malgré le ralentissement économique.
Dans ce contexte, la BoJ, la banque nationale du Japon a relevé ses taux d’intérêt directeur pour la première fois depuis 2007 mettant ainsi fin à l’ère des taux zéro.
Le mouvement est toutefois très mesuré, voire symbolique, puisque les taux directeurs passent d’une fourchette [-0.1% ; 0%] à [0% ; 0.1%].
La Fed et la BCE ont quant à elle confirmé les attentes du marché sur le nombre de baisses de taux à attendre en 2024, sans toutefois donner plus de précision sur le timing.
Et enfin, la BNS, la Banque Nationale Suisse a été la première à franchir le pas en baissant ses taux directeurs de 25 points de base.
L’horizon s’éclaircit
Avec les progrès de la désinflation et la perspective d’assouplissement monétaire, tout semble en place pour prolonger la trajectoire qui verrait l’économie US ralentir vers 2,5% de croissance, et l’économie européenne amorcer une reprise graduelle.
Ces perspectives économiques favorables continuent de porter les marchés actions, qui ne cessent de battre des records, soutenus par croissances bénéficiaires relativement robustes.
Les marchés obligataires restent quant à eux relativement volatiles et continuent d’offrir des points d’entrée attractifs, les taux se maintenant pour l’heure à des niveaux élevés.
Le retour de la dispersion
In fine, sur les marchés, ce sont les résultats d’entreprises qui expliquent l’essentiel de la performance des actions.
Et à ce niveau-là, la tendance générale est très bonne mais elle masque une très forte dispersion.
En Europe, après une saison de résultats plutôt bonne pour le secteur du luxe, Kering a publié un profit warning, lié à la baisse des revenus générés par Gucci qui représente près de la moitié des résultats du groupe, et à une demande chinoise atone.
Aux Etats-Unis, la dispersion est à son paroxysme. Les 7 magnifiques ont enregistré une croissance des bénéfices de 58% sur an, tandis que les 493 autres valeurs du S&P 500 ont enregistré une baisse de 2% de leurs bénéfices.
Et cette dispersion s’illustre même au sein du groupe des 7 magnifiques avec Tesla qui perd 31% depuis le début d’année et Nvidia qui progresse de 90%.
En effet Nvidia continue de profiter d’un newsflow positif, avec l’annonce de sa nouvelle superpuce Blackwell, qui permet de booster la performance de calcul tout en réduisant le cout et la consommation d’énergie.
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