Février 2024 semble être le mois de tous les records pour de nombreux indices et valeurs boursiers mais les bonnes nouvelles ne sont pas au rendez-vous dans tous les domaines. Découvrez l'analyse complète des marchés financiers de février.
De records en records
Dans la continuité du mois de janvier, les actions internationales progressent significativement en février, notamment tirée par les valeurs Tech.
Cette hausse des marchés actions a notamment été tirée par une saison de résultat de bonne facture, avec des croissances bénéficiaires nettement supérieures aux attentes.
De nombreux indices et valeurs ont alors battu des records historiques, citons par exemple le S&P 500 a dépassé pour la première fois la barre des 5'000 point, notamment alimenté par la performance des 7 magnifiques, NVidia en tête. Meta, la société mère de Facebook a quant à elle engrangé 200 Mds de capitalisation boursière au lendemain de sa publication. Et du côté du CAC 40, l’indice a inscrit un nouveau plus haut historique à 7'800 points porté entre autres par le luxe et Stellantis, qui était déjà le meilleur performeur du CAC en 2023.
Quid des valorisations ?
En termes de valorisation, la grande majorité des indices actions se traitent aujourd’hui au-dessus de leur moyenne historique en termes de PER* (ration de cours / bénéfices), à l’exception des indices Small & Mid Caps qui offrent toujours une décote attractive et pourraient profiter d’une amélioration du contexte économique.
No Landing ?
La dynamique reflétée par les résultats d’entreprises se ressent également au niveau macroéconomique avec une activité mondiale qui poursuit son redressement.
Ce redressement de l’activité s’accompagne d’une révision haussière des prévisions de croissance, qui s’explique principalement par la bonne dynamique aux Etats Unis, contrastant avec l'Europe et la Chine.
En effet, la croissance du PIB américain est ressortie en hausse de 3,3% au T4, à comparer à une croissance nulle en Europe, et du coté du marché de l’emploi les créations de post ont de nouveau accéléré, alimentant le rebond de la confiance des ménages.
Mais attention, une surchauffe de l’économie américaine pourrait inciter à la Fed à faire volt face et retarder son Pivot, tant attendu par les marchés.
Les banquiers centraux européens et américains ont par ailleurs exclu une baisse immédiate des taux, repoussant cette possibilité au 2ème ou 3ème trimestre 2024, la cible des 2% d’inflation n’étant toujours pas atteinte.
Obligations : nouveau point d’entrée ?
Les marchés obligataires ont de leur côté réagi de manière négative aux discours des banquiers centraux, en ajustant leurs anticipations de baisses de taux.
Les taux d'intérêt ont ainsi progressé sur l'ensemble des segments obligataires, offrant de nouvelles opportunités d'investissement, notamment pour des stratégies de portage.
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