En ce mois de rentrée, Nour revient sur l'actualité des marchés de cet été et du mois de septembre.
Les marchés aiment se faire peur !
Après un excellent début d’année, nous avons connu un flash krach au début du mois d’août provoqué par des mauvaises données économiques aux US, notamment sur le front de l’emploi, et la hausse surprises de taux d’intérêt directeurs au Japon.
Mais cet épisode de stress très intense a été finalement de très courte durée....
En effet, les marchés se sont rapidement normalisés et continuent de battre des records : le S&P 500 atteint un plus haut historique à 5'700 points, avec une hausse de 21% depuis le début d’année.
La surperformance des marchés américains s’accentue !
Les actions américaines continuent de surperformer les actions européennes cette année, et cela s’explique naturellement par plusieurs éléments :
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Premièrement, l’économie américaine est très dépendante de la consommation interne, et reste assez hermétique aux ralentissements des économies chinoises et européennes.
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A contrario, l’économie européenne est quant à elle très dépendante des exportations, notamment en direction de la Chine, qui reste engluée dans sa crise immobilière.
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Ensuite, les gains de productivité restent significatifs aux Etats-Unis, tandis qu’ils stagnent en Europe. Cela implique que la hausse des salaires se traduit en Europe par une augmentation des couts unitaires du travail ce qui fait pression sur les marges des entreprises européennes.
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Enfin, la course à l’intelligence artificielle profite principalement aux Etats-Unis où se trouvent la grande majorité des leader technologiques.
La personnalité du mois
La star du mois c’est évidemment Jerome Powell, le gouverneur de la banque centrale américaine.
Lors de la réunion du FOMC du mois de septembre, qui était probablement l’événement le plus attendu de cette rentrée, Jerome Powell a surpris les marchés en annonçant une baisse de taux de 50 points de base.
Le retour de l’inflation a une trajectoire satisfaisante donne des latitudes à la banque centrale qui peut désormais se concentrer sur son deuxième mandat : protéger l’emploi et la croissance.
Les marchés actions ont pour l’instant salué cette décision qui devrait permettre au scénario central de Soft Landing de se réaliser.
Les termes clés à retenir
Profitons-en pour revenir sur le concept d’inflation.
Selon l’INSEE, l’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable du niveau des prix.
Il faut alors distinguer 3 concepts :
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L’inflation, que l’on vient de définir
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La déflation, qui est le gain du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une baisse générale et durable du niveau des prix
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La désinflation, qui est un ralentissement de l’inflation qui se traduit par des prix qui continuent de croitre mais à un rythme moins soutenu
C’est donc parce que nous sommes aujourd’hui dans un régime désinflationniste, avec des prix qui continuent de croitre mais à un rythme moins soutenu, que les banques centrales peuvent desserrer leur politique monétaire en baissant leurs taux d’intérêt directeurs afin de soutenir la croissance.
Les prévisions de Nour
A très court terme, on s’attend à ce que les marchés restent particulièrement volatils en essayant d’anticiper le prochain coup de la Fed.
Mais historiquement, quand on étudie les biais comportementaux des investisseurs, on s’aperçoit que le 4eme trimestre joui d’une saisonnalité particulièrement favorable.
En effet, les marchés terminent souvent l’année en beauté avec un rally actions, et nous avons de bonnes raisons de penser que cette année n’échappera pas à la règle même s’il faut s’attendre à beaucoup, notamment autour des élections Américaines, le 5 novembre prochain.
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