Entre 2011 et 2016, 60% des compagnies d’assurance européennes ont augmenté leur position dans les actifs de private equity. Avant elles, des caisses de retraite et des fonds de dotation avaient opté pour la même stratégie. Cela pour une raison simple : la performance que ces investissements proposent.
Depuis quelques années, les investisseurs privés sont confrontés à des difficultés récurrentes : la grande volatilité du marché actions qui échappe parfois à toute logique, et les taux de placements obligataires qui s’effondrent.
Pour y faire face, une nouvelle tendance se dégage : investir dans le private equity. D'après le baromètre annuel 2020 de l'Association Française du Family Office (AFFO, Sondage Opinion Way), les portefeuilles des familles les plus fortunées de France sont constitués à 21% de titres d'entreprises non cotées (aussi appelés « private equity »). L'immobilier y est également bien représenté (17%), suivi de très près par les actions cotées (16 %), qui subissent toutefois une baisse de six points par rapport à 2017.
En réalité, le private equity s’inscrit dans une tendance de fond, qui dépasse la seule rentabilité du placement. Il répond aussi à la volonté des investisseurs de retrouver du sens et le besoin de maîtriser leurs placements.
Les informations contenues dans cet article ont une vocation informative uniquement et ne sauraient être considérées comme un conseil fiscal. Nous invitons les lecteurs à nous contacter directement et/ou solliciter l’avis d’un avocat fiscaliste avant toute action.
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Si le marché actions a bien résisté en 2020, avec même certains records, le marché obligataire des fonds en euros s’inscrit dans une tendance baissière durable.
L'immobilier reste, quant à lui, plus incertain, avec les éventuelles répercussions à venir de la crise sanitaire. Les experts anticipent, en effet, des soubresauts probables sur le court-terme et donc des opportunités, mais la tendance haussière de long-terme devrait persister pour des raisons structurelles.
Dans un marché plein d’incertitudes, l’investissement en immobilier non coté permet ainsi de générer grâce aux loyers, des rendements stables, gage d’un investissement performant sur le long-terme.
Il suffit de consulter les dernières données publiées par France Invest (anciennement l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance, ou AFIC) pour juger des excellents résultats proposés par les fonds dédiés à l’activité de financement des entreprises non cotées.
Le private equity reste donc la classe d'actifs la plus rentable, avec une sur-performance sur le CAC 40 de 3,2% sur 10 ans (2009-2019), de 4,3% sur 15 ans (2004-2019) et de 4% sur 30 ans. La performance annualisée sur 10 ans donnait en 2015, 10% pour le capital-investissement, contre 6 % pour l’immobilier classique, 5% pour les hedge funds et 4 % pour le CAC 40.
Ces chiffres moyens cachent bien évidemment des disparités. De même qu’il faut distinguer l’immobilier résidentiel de l’immobilier professionnel, il convient de dissocier aussi les différents fonds de capital-investissement. Là où un fonds private equity généraliste surperforme de 2,6% le CAC 40, un fonds capital transmission surperforme de 8,6% !
Inversement, les fonds spécialisés en capital-innovation, avec investissement de fonds propres au moment de la création d’une entreprise, sont par nature plus risqués. Faire une moyenne n’est donc pas significatif, tant elle revêt de gros écarts.
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L’une des clés en gestion de patrimoine est la diversification, afin de combiner sécurité et performance et de ne pas être tributaire d’évènements aléatoires.
Investir en private equity s’impose de plus en plus comme une évidence pour les épargnants privés qui ont déjà placé en obligations et en actions cotées, pour augmenter la performance de leurs placements, tout en maîtrisant le risque associé.
La diversification doit être faite en plusieurs phases, car les actifs de private equity couvrent un large éventail de choix, avec des nombreuses possibilités en termes de risque, de secteur d’activité, de rendement et de liquidité. Cela permet un placement sur-mesure, répondant parfaitement aux attentes de l’investisseur privé.
Cela suppose toutefois l’analyse des différentes caractéristiques du marché du private equity (capital-développement, rachat de petites/moyennes/grandes capitalisations, capital transmission, capital retournement et opérations secondaires) ou du marché de l’immobilier non coté (core, core plus, value added).
Pour ce dernier, l’essentiel repose sur le choix des sous-jacents, des formats d’investissement (nominatif pur, assurance-vie, plan épargne retraite, etc.) et des formats de rémunérations (plus-value, dividendes pour revenus complémentaires, etc.).
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Si le simple fait de diversifier ses placements est en soi un moyen de réduire les risques, il l’est encore plus en private equity. Le souci des actifs cotés est la forte volatilité des marchés actions, qui échappent de plus en plus à la rationalité des analyses économiques, avec une amplification des mouvements haussiers ou baissiers par des algorithmes qui s’auto-alimentent de manière parfois violente.
Inversement, les actifs de private equity sont partiellement décorrélés des marchés financiers, et donc plus proches de l’économie réelle. Certains secteurs et certains supports, comme l’immobilier, se caractérisent même par une grande inertie, avec une hausse sur le long-terme très régulière, due à un marché structurellement haussier lié au déficit de logements.
Pour résumer, le rendement suppose l’acceptation d’une part de risque. Pour autant, les actifs non cotés permettent une analyse rationnelle, précise, avec moins d’interférences exogènes. C’est une manière essentielle de réduire le risque.
Les incertitudes économiques à venir et les inévitables soubresauts financiers qui vont les accompagner, rendent la diversification en actifs non cotés encore plus judicieux. Le private equity ou une foncière non cotée permettent une meilleure analyse des risques financiers et une diversification optimale. Les investisseurs institutionnels ne s’y sont donc pas trompés.
Dans une stratégie patrimoniale, tout investisseur privé ou professionnel doit désormais considérer ce type de placement, même si le prix du non coté n’a cessé d’augmenter ces dernières années.
Ce placement sur-mesure doit correspondre aux objectifs en termes de patrimoine ou de transmission, et doit également se penser en amont, avec un expert indépendant spécialiste en private equity. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce type de placement, n’hésitez pas à contacter l'équipe Sapians.
Les solutions sont donc variées et peuvent être adaptées à la plupart des objectifs patrimoniaux. Pour en savoir plus sur les opportunités d'investissement offertes par les FPCI, nous vous invitons à contacter un conseiller Sapians.