Contre toute attente, la quasi-totalité des marchés sont en hausse significative sur l’année 2023. Dans la continuité, la performance des marchés en 2024 risque d’être principalement drivée par la macroéconomie avec des investisseurs portant leur regard sur l’inflation et la réaction des banquiers centraux.
Contre toute attente, la quasi-totalité des marchés sont en hausse significative sur l’année 2023.
En dehors des Emergents, les marchés actions enregistrent des hausses à 2 chiffres, comme par exemple le S&P 500 qui progresse de 25% depuis le début de l’année, porté par les 7 magnifiques, que sont les GAFAM + TESLA et Nvidia.
En termes de capitalisation boursière, les 7 magnifiques pèsent aujourd’hui plus lourd dans les indices mondiaux que le la Chine, le Japon, la Grande Bretagne et la France réunis.
En Europe, les indices ont de leur côté été portés par les thématiques du traitement contre le diabète, le Luxe et les semiconducteurs :
Ces performances sont nettement supérieures aux attentes des principaux Asset Managers, pour qui les anticipations étaient relativement modestes en début d’année :
Avec toutefois une très forte dispersion, avec des performances attendues de +16 à -12% pour le S&P 500
Lors de sa dernière réunion de l’année, le conseil des gouverneurs de la FED a conforté les anticipations des marchés avec en annonçant officiellement 3 baisses de taux pour 2024, permises par une normalisation confirmée de la dynamique inflationniste.
En parallèle, les projections économiques de la Fed mises à jour lors de ce comité sont plutôt positives pour 2024 (slide avec les anticipations, cf plus bas) : la croissance ralentira mais restera robuste et le marché de l’emploi continuera de se détendre sans faire exploser le taux de chômage.
Cependant Powell n’exclue pas la probabilité d’un ralentissement plus marqué de la croissance, que la Fed aura nettement les moyens de gérer.
En effet, partant de taux particulièrement restrictifs aujourd’hui la Fed dispose des marges de manœuvres considérables pour relancer l’économie en cas de choc sur la croissance.
Du côté de la BCE, le contexte est moins favorable et bien que l’économie soit déjà en récession, la levée des boucliers énergétiques pourrait pénaliser la trajectoire de l’inflation, ce qui ne permet pas pour l’heure à la BCE ne serait-ce que d’évoquer d’éventuelles baisses de taux.
Dans la continuité de 2023, la performance des marchés en 2024 risque d’être principalement drivée par la macroéconomie avec des investisseurs portant leur regard sur l’inflation et la réaction des banquiers centraux.
Autre point marquant de 2024 : le halving du bitcoin.
Le halving est un événement programmé qui se produit environ tous les 4 ans durant lequel la récompense accordée aux mineurs pour la validation d’un nouveau bloc est divisée par deux.
Le halving permet alors de contrôler l’inflation de la masse monétaire de Bitcoin en limitant la croissance de l’offre.
Ainsi, dans un contexte de ralentissement de l’offre et d’une demande toujours particulièrement soutenue, notamment de la part des institutionnels, la tendance haussière actuelle pourrait se poursuivre en 2024.
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